E-auction 599-565747 - bpv_659149 - HELIOGÁBALO Tétradrachme syro-phénicien
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SIN GASTOS PARA LOS COMPRADORES.
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Valoración : | 80 € |
Precio : | 32 € |
Oferta más alta : | 32 € |
Fecha de fin de la venta : | 07 octubre 2024 15:04:20 |
participantes : | 5 participantes |
Tipo : Tétradrachme syro-phénicien
Fecha: 218-220
Nombre del taller / ciudad: Antioche, Syrie, Séleucie et Piérie
Metal: vellón
Diámetro: 25,5 mm
Eje de acuñación: 12 h.
Peso: 12,41 g.
Comentarios sobre el estado de conservación:
Monnaie bien centrée, avec joli revers détaillé. Patine sombre
N° en los catálogos de referencia :
Anverso
Descripción del anverso: Elagabal tête laurée à droite, les rubans de la couronne de lauriers flottant derrière la tête, un reste de draperie devant et derrière le buste.
Leyenda del anverso: AUT K M A ... ANTwNEINOS SEB
Traducción del anverso: Empereur César Marc Aurèle Antonin Auguste.
Reverso
Descripción del reverso: Aigle au style de Carrhae debout à gauche sur une ligne de terre, les ailes déployées, la tête et queue à droite, tenant une couronne feuillée de laurier dans son bec, une étoile à huit branches entre les pattes.
Leyenda del reverso: DHMARC EX UPATOSTOB / .D. - .E.
Traducción del reverso: (Puissance tribunitienne, consul pour la deuxième fois).
Comentario
Bien que classé par commodité à Antioche, ce type a été attribué au graveur de Carrhae en Mésopotamie, par identité de style du revers avec les frappes de cet atelier sous Caracalla et Macrin.
Les émissions d’Elagabal se classent par référence à leur graveur de revers, quand celui-ci peut être rapproché d’une émission précédente identifiée pour une ville, par le style plus généralement quand ce n’est pas le cas. On trouve une trentaine de graveurs de revers et moins d’une dizaine de graveurs de droit.
La question de savoir si les ateliers de Caracalla, encore en production sous Macrin, furent conservés ou si tous les graveurs furent regroupés à Antioche n’est pas tranchée, faute d’une analyse des liaisons de coins. On pense néanmoins que ce fut le cas, ne serait-ce que par la présence systématique du Delta Eta dans le champ du revers.
Tous les tétradrachmes officiels d’Elagabal portent la date du deuxième consulat, le hiatus entre Caracalla et le nouvel empereur étant considéré comme le premier consulat de celui-ci. À en juger par certaines émissions, les frappes se terminent certainement, dans une dégénerescence complète de l’aloi et du style, vers 220, en tous cas avant le troisième consulat.
On note que les sigma sont gravés en C.
Dans la base TSP maintenue par Michel Prieur, quatre-vingt treize exemplaires sont maintenant répertoriés dont en musées Paris (2), Berlin (3), Fitzwilliam Museum Cambridge, ANS, Blackburn Museum, Glasgow (3), Yale (4 ex Doura) et Jérusalem (3).
Although conveniently classified in Antioch, this type has been attributed to the engraver of Carrhae in Mesopotamia, by identity of style of the reverse with the strikes of this workshop under Caracalla and Macrinus.
The issues of Elagabalus are classified by reference to their reverse engraver, when this can be compared to a previous issue identified for a city, by style more generally when this is not the case.. There are around thirty reverse engravers and less than ten obverse engravers..
The question of whether the Caracalla workshops, still in production under Macrinus, were preserved or whether all the engravers were grouped together in Antioch is not settled, due to the lack of an analysis of the die bonds.. It is nevertheless believed that this was the case, if only because of the systematic presence of Delta Eta in the field of the reverse.
All official tetradrachms of Elagabalus bear the date of the second consulate, the hiatus between Caracalla and the new emperor being considered the first consulate of the latter.. Judging by some emissions, the strikes certainly ended, in a complete degeneration of alloy and style, around 220, in any case before the third consulate..
Note that the sigmas are engraved in C.
In the TSP database maintained by Michel Prieur, ninety-three examples are now listed, including in museums in Paris (2), Berlin (3), Fitzwilliam Museum Cambridge, ANS, Blackburn Museum, Glasgow (3), Yale (4 ex Doura) and Jerusalem (3)
Les émissions d’Elagabal se classent par référence à leur graveur de revers, quand celui-ci peut être rapproché d’une émission précédente identifiée pour une ville, par le style plus généralement quand ce n’est pas le cas. On trouve une trentaine de graveurs de revers et moins d’une dizaine de graveurs de droit.
La question de savoir si les ateliers de Caracalla, encore en production sous Macrin, furent conservés ou si tous les graveurs furent regroupés à Antioche n’est pas tranchée, faute d’une analyse des liaisons de coins. On pense néanmoins que ce fut le cas, ne serait-ce que par la présence systématique du Delta Eta dans le champ du revers.
Tous les tétradrachmes officiels d’Elagabal portent la date du deuxième consulat, le hiatus entre Caracalla et le nouvel empereur étant considéré comme le premier consulat de celui-ci. À en juger par certaines émissions, les frappes se terminent certainement, dans une dégénerescence complète de l’aloi et du style, vers 220, en tous cas avant le troisième consulat.
On note que les sigma sont gravés en C.
Dans la base TSP maintenue par Michel Prieur, quatre-vingt treize exemplaires sont maintenant répertoriés dont en musées Paris (2), Berlin (3), Fitzwilliam Museum Cambridge, ANS, Blackburn Museum, Glasgow (3), Yale (4 ex Doura) et Jérusalem (3).
Although conveniently classified in Antioch, this type has been attributed to the engraver of Carrhae in Mesopotamia, by identity of style of the reverse with the strikes of this workshop under Caracalla and Macrinus.
The issues of Elagabalus are classified by reference to their reverse engraver, when this can be compared to a previous issue identified for a city, by style more generally when this is not the case.. There are around thirty reverse engravers and less than ten obverse engravers..
The question of whether the Caracalla workshops, still in production under Macrinus, were preserved or whether all the engravers were grouped together in Antioch is not settled, due to the lack of an analysis of the die bonds.. It is nevertheless believed that this was the case, if only because of the systematic presence of Delta Eta in the field of the reverse.
All official tetradrachms of Elagabalus bear the date of the second consulate, the hiatus between Caracalla and the new emperor being considered the first consulate of the latter.. Judging by some emissions, the strikes certainly ended, in a complete degeneration of alloy and style, around 220, in any case before the third consulate..
Note that the sigmas are engraved in C.
In the TSP database maintained by Michel Prieur, ninety-three examples are now listed, including in museums in Paris (2), Berlin (3), Fitzwilliam Museum Cambridge, ANS, Blackburn Museum, Glasgow (3), Yale (4 ex Doura) and Jerusalem (3)