E-auction 520-435603 - fme_412221 - LOUIS XIV "THE SUN KING" Médaille Ferréol de Lafage, Capitoul de Toulouse
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Valoración : | 500 € |
Precio : | 175 € |
Oferta más alta : | 200 € |
Fecha de fin de la venta : | 03 abril 2023 19:24:40 |
participantes : | 12 participantes |
Tipo : Médaille Ferréol de Lafage, Capitoul de Toulouse
Fecha: 1692
Nombre del taller / ciudad: 31 - Toulouse
Metal: bronce
Diámetro: 62,5 mm
Eje de acuñación: 12 h.
Peso: 73 g.
Canto: lisse
Cuño: sans poinçon
Comentarios sobre el estado de conservación:
Rare médaille particulièrement intéressante avec une patine brune, mais une perforation à midi et de petits défauts sur la tranche
Anverso
Titulatura del anverso: PATRIAE DECORATVS AMORE.
Descripción del anverso: Buste à droite , perruqué avec habits d’apparat.
Reverso
Titulatura del reverso: MEMORIAE NOBILIS FEREOLI DE LA FAGE BIS CAPITOLINVS / TOLOSA - ANN 1592.
Descripción del reverso: Écu central aux armes de Toulouse, entouré de 9 écus secondaires (armes de Lafage et des 8 Capitouls de 1692) ; légende autour.
Comentario
Selon l’ouvrage Histoire des Institutions de la Ville de Toulouse, 1844, par M. le Chevalier Al. Du Mège, “Parmis les magistrats municipaux nés dans Toulouse, et qui administrèrent durant le règne de Louis XIV, on a distingué surtout Ferréol de Lafage, qui fut Capitoul en 1673 et 1683. Son zèle, ses talents l’avaient rendu chers à tous les citoyens ; en 1692, on frappe pour lui une médaille. D’un côté est le buste de ce magistrat ; autour on lit ces mots : Patriae decoratus amore. Sur le revers, on voit les armes de la ville et celles de Lafage et des Capitouls de cette année. La légende est ainsi conçue / Memoriae nobilis Fereoli de Lafage, bis Capitolinus.”
Les capitouls étaient, depuis le Moyen Âge, les habitants élus par les différents quartiers de Toulouse pour constituer le conseil municipal de la ville. Pour devenir Capitoul, il faut être un homme âgé de plus de 25 ans, marié, catholique, posséder une maison à Toulouse et exercer une profession honorable : avocat, procureur, écuyer ou marchand. Toulouse étant une ville ayant le droit de justice et de défense, ainsi que la seigneurie d'un vaste territoire alentour, leurs attributions étaient non seulement administratives, mais judiciaires et militaires. Leurs fonctions étaient reconnues par le roi comme nobles et anoblissantes. L'établissement du parlement de Toulouse au SIVe siècle réduisit leurs prérogatives judiciaires. Avec la Révolution française, le capitoulat est aboli, tout comme les autres institutions locales (dont le parlement et l'université).
On ne peut s'empêcher de faire le rapprochement entre la division de Toulouse en capitoulats, l'élection de capitouls et le choix d'un chef de consistoire, et les arrondissements des grandes villes françaises d'aujourd'hui, l'élection de maires d'arrondissements qui à leur tour élisent le maire.
En 1438, le nombre des capitouls est fixé à huit. Les capitouls sont élus le 25 novembre, un par capitoulat et pour un an.
En 1645, le roi nomme depuis Paris les capitouls malgré les remontrances de la ville qui estime qu'elle peut elle seule élire ses magistrats.
En vertu d'un arrêt du Conseil du 10 novembre 1687, les capitouls sont choisis par le roi sur une liste de quarante-huit candidats présentée par les capitouls sortants et réduite à vingt-quatre par le viguier.
En 1692, le roi impose des capitouls perpétuels mais, en 1700, le système revient à son organisation traditionnelle.
Les capitouls étaient, depuis le Moyen Âge, les habitants élus par les différents quartiers de Toulouse pour constituer le conseil municipal de la ville. Pour devenir Capitoul, il faut être un homme âgé de plus de 25 ans, marié, catholique, posséder une maison à Toulouse et exercer une profession honorable : avocat, procureur, écuyer ou marchand. Toulouse étant une ville ayant le droit de justice et de défense, ainsi que la seigneurie d'un vaste territoire alentour, leurs attributions étaient non seulement administratives, mais judiciaires et militaires. Leurs fonctions étaient reconnues par le roi comme nobles et anoblissantes. L'établissement du parlement de Toulouse au SIVe siècle réduisit leurs prérogatives judiciaires. Avec la Révolution française, le capitoulat est aboli, tout comme les autres institutions locales (dont le parlement et l'université).
On ne peut s'empêcher de faire le rapprochement entre la division de Toulouse en capitoulats, l'élection de capitouls et le choix d'un chef de consistoire, et les arrondissements des grandes villes françaises d'aujourd'hui, l'élection de maires d'arrondissements qui à leur tour élisent le maire.
En 1438, le nombre des capitouls est fixé à huit. Les capitouls sont élus le 25 novembre, un par capitoulat et pour un an.
En 1645, le roi nomme depuis Paris les capitouls malgré les remontrances de la ville qui estime qu'elle peut elle seule élire ses magistrats.
En vertu d'un arrêt du Conseil du 10 novembre 1687, les capitouls sont choisis par le roi sur une liste de quarante-huit candidats présentée par les capitouls sortants et réduite à vingt-quatre par le viguier.
En 1692, le roi impose des capitouls perpétuels mais, en 1700, le système revient à son organisation traditionnelle.