fme_485576 - NORMANDIE (NOBLESSE ET VILLES DE...) Médaille, rosières de Canon, Mézidon et Vieux Fumé

NORMANDIE (NOBLESSE ET VILLES DE...) Médaille, rosières de Canon, Mézidon et Vieux Fumé MBC+

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Precio : 180.00 €

Tipo : Médaille, rosières de Canon, Mézidon et Vieux Fumé

Fecha: n.d.

Metal: plata

Diámetro: 37,5 mm

Eje de acuñación: 12 h.

Peso: 23,14 g.

Canto: lisse

Grado de rareza: R1

Comentarios sobre el estado de conservación:

Aspect nettoyé. Présence de coups et rayures

N° en los catálogos de referencia :

Terisse2474

Pedigrí:

Cet exemplaire provient de la collection C. Terisse

Anverso

Titulatura del anverso: AU CULTIVATEUR LABORIEUX.

Descripción del anverso: La ville de Lyon tourelée et tenant un bouclier oval au lion couronné, un agriculteur debout devant sa charrue. En arrière-plan, scène de moisson avec des épis curieusement disproportionné par rapport au moissonneur, et scène de battage des épis. Signé : DUPRE.

Reverso

Titulatura del reverso: COMMUNE PERENNITATIS VOTUM // À L'EXERGUE SECUNDAE DELPHINI NUPTIAE / M.DCC.XLVII..

Descripción del reverso: L’Hyménée allumant son flambeau au feu sacré qui brûle sur un autel ; en face de lui, la Prudence debout ; au-dessus l’Amour portant l’écu aux armes de Saxe. Signé : M..

Comentario

Cet exemplaire s’apparente à la série des médailles de Canon, Vieux-fumé et Mézidon, avec un revers de la médaille historique du second mariage du Dauphin et Marie-Josèphe de Saxe le 9 février 1747.
En l’absence de poinçon, nous pouvons penser que cette fête a été célébrée et des jetons distribués au moins jusqu’en 1830. Mézidon-Canon (canton du même nom) et Vieux Fumé (canton de Bretteville-sur-Laize) sont situés dans le Calvados. Cette série de jetons de rosières compte 18 numéros selon Feuardent qui s’est appuyé sur un article de M. de La Sicotière, Les rosières en Basse-Normandie. Les couronnes décernées concernent les “bonne fille”, “bonne mère”, “bon vieillard” et “bon chef de famille”. Dans l'esprit de la célébration des vertus, une vingtaine furent élus de 1775 à 1785. Cette fête est instituée en février 1775 par Jean-Baptiste Elie de Beaumont (1732 à Carentan-1786 à Paris), jurisconsulte et avocat, défenseur ardent des protestants et adversaire de l’intolérance religieuse, auteur de mémoires judiciaires (notamment sur l'affaire Calas) qui lui confèrent une réputation européenne et la reconnaissance de Voltaire et de son épouse Anne-Louise Morin-Dumesnil. Jean-Baptiste Elie de Beaumont est par ailleurs membre de la loge des Neuf Sœurs et le père de Jean-Baptiste Armand Elie de Beaumont (1798-1874), une des grandes figures scientifiques de la géologie.