bpv_158442 - CARACALLA Tétradrachme syro-phénicien
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Artículo vendido en nuestra tienda (2012)
Precio : 480.00 €
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Precio : 480.00 €
Tipo : Tétradrachme syro-phénicien
Fecha: 215-217
Nombre del taller / ciudad: Zeugma, Syrie, Commagène
Metal: vellón
Diámetro: 24,5 mm
Eje de acuñación: 12 h.
Peso: 14,62 g.
Grado de rareza: R2
Comentarios sobre el estado de conservación:
Bon centrage, belle frappe, surfaces correctes avec de petits restes de brillant de frappe. Le graveur a exécuté un portrait de haut relief
N° en los catálogos de referencia :
Anverso
Descripción del anverso: Buste radié, drapé et cuirassé de Caracalla à droite, vu de trois quarts en arrière.
Leyenda del anverso: AUT K. M. A.- .ANTWNEINO-S. S-E-B. (Autokratoros Kaisar Markos Aurhlios Antwneinos Sebastos)
Traducción del anverso: (L’empereur césar Marc Aurèle Antonin auguste).
Reverso
Descripción del reverso: Aigle debout de face sur une ligne de terre, les ailes déployées, la tête et queue à droite, tenant dans son bec une couronne perlée, les trois lettres initiales du nom de la ville dans le champ, le Z au-dessus de l’épaule gauche, le E au-dessus de l’épaule droite et le V entre les pattes.
Leyenda del reverso: DHMARC. E.X. UPATO. D., (Dhmarcikhs Ex Ousias Upatos D)/ Z-E/u
Traducción del reverso: (Revêtu de la puissance tribunitienne consul pour la quatrième fois - Zeugma).
Comentario
Les deux différents coins de droit utilisés pour cette émission sont d’un excellent style, avec un beau relief et présentent l’empereur (il a alors 27 ans !) avec un visage dur, les sourcils froncés, la lippe méprisante, plus celui d’un homme dans une quarantaine avancée... le contraire même de la courtoisie à l’égard du souverain mais certainement très proche de la réalité. L’empereur était en guerre contre les Parthes, présent sur le terrain et des portraits monétaires d’une telle intensité n’ont pu être réalisés que par des graveurs qui avaient effectivement vu l’empereur et pas seulement une imago adoucie par les courtisans.
Les émissions de Zeugma sont les seules qui ne posent aucune difficulté d’attribution puisque ce sont les seules qui portent, même si ce ne sont que par les trois lettres initiales, le nom de la ville. Il n’est pas connu de frappe inaugurale pour cette série, avec un motif propre à la ville occupant tout le revers à la place de l’aigle et nous restons donc sans information sur la divinité tutélaire qu’auraient pu invoquer les habitants de Zeugma.
Le problème que posent ces émissions est plutôt à chercher dans l’absence de frappes attribuées à la ville d’Apamée, bien plus riche et puissante, de l’autre côté du fleuve Euphrate par rapport à Zeugma. Quelque soit le motif que nous décidions de choisir pour expliquer l’ouverture d’une trentaine d’ateliers pendant la grande guerre parthique de Caracalla, tous auraient dû mener à des frappes d’Apamée si Zeugma a frappé.
Taxe pour le trésor militaire, exaltation politique des fiertés municipales et religieuses locales, aucune raison de ne pas voir de frappes à Apamée (comme d’ailleurs à Samosate, autre grande voisine).
Mauvaise attribution d’une série connue qu’il faudrait rendre à cette ville ou règlement de la taxe pour le Trésor militaire en lingots et non en monnaies frappées localement, les deux hypothèses sont valables.
On note que les sigma sont gravés en C.
Dans la base TSP maintenue par Michel Prieur, huit exemplaires sont maintenant répertoriés, dont un seul en musée, à l’ANS, http://www.amnumsoc.org/lookup.cgi?string=1944.100.65244. provenant de la collection Mayer, n° 388. Notre exemplaire est le 0818_008.
The two different obverse dies used for this issue are of excellent style, with beautiful relief and present the emperor (he was then 27 years old!) with a hard face, frowning brows, contemptuous lip, plus that of a man in his late forties. . . the very opposite of courtesy towards the sovereign but certainly very close to reality. The emperor was at war with the Parthians, present on the ground, and monetary portraits of such intensity could only have been made by engravers who had actually seen the emperor and not just an imago softened by courtiers..
The Zeugma emissions are the only ones that do not pose any difficulty in attribution since they are the only ones that bear, even if only by the three initial letters, the name of the city.. There is no known inaugural strike for this series, with a motif specific to the city occupying the entire reverse instead of the eagle, and we therefore remain without information on the tutelary deity that the inhabitants of Zeugma could have invoked..
The problem with these emissions is rather to be found in the absence of strikes attributed to the city of Apamea, much richer and more powerful, on the other side of the Euphrates River from Zeugma.. Whatever motive we decide to choose to explain the opening of some thirty workshops during Caracalla's great Parthian war, all of them should have led to strikes from Apamea if Zeugma struck..
Tax for the military treasury, political exaltation of local municipal and religious pride, no reason not to see strikes in Apamea (as indeed in Samosata, another large neighbor).
Wrong attribution of a known series that should be returned to this city or payment of the tax for the military treasury in ingots and not in locally minted coins, both hypotheses are valid.
Note that the sigmas are engraved in C.
In the TSP database maintained by Michel Prieur, eight examples are now listed, including only one in a museum, at the ANS, http://www. amnumsoc. org/lookup. cgi?string=1944. 100. 65244. from the Mayer collection, no. 388. Our example is 0818_008
Les émissions de Zeugma sont les seules qui ne posent aucune difficulté d’attribution puisque ce sont les seules qui portent, même si ce ne sont que par les trois lettres initiales, le nom de la ville. Il n’est pas connu de frappe inaugurale pour cette série, avec un motif propre à la ville occupant tout le revers à la place de l’aigle et nous restons donc sans information sur la divinité tutélaire qu’auraient pu invoquer les habitants de Zeugma.
Le problème que posent ces émissions est plutôt à chercher dans l’absence de frappes attribuées à la ville d’Apamée, bien plus riche et puissante, de l’autre côté du fleuve Euphrate par rapport à Zeugma. Quelque soit le motif que nous décidions de choisir pour expliquer l’ouverture d’une trentaine d’ateliers pendant la grande guerre parthique de Caracalla, tous auraient dû mener à des frappes d’Apamée si Zeugma a frappé.
Taxe pour le trésor militaire, exaltation politique des fiertés municipales et religieuses locales, aucune raison de ne pas voir de frappes à Apamée (comme d’ailleurs à Samosate, autre grande voisine).
Mauvaise attribution d’une série connue qu’il faudrait rendre à cette ville ou règlement de la taxe pour le Trésor militaire en lingots et non en monnaies frappées localement, les deux hypothèses sont valables.
On note que les sigma sont gravés en C.
Dans la base TSP maintenue par Michel Prieur, huit exemplaires sont maintenant répertoriés, dont un seul en musée, à l’ANS, http://www.amnumsoc.org/lookup.cgi?string=1944.100.65244. provenant de la collection Mayer, n° 388. Notre exemplaire est le 0818_008.
The two different obverse dies used for this issue are of excellent style, with beautiful relief and present the emperor (he was then 27 years old!) with a hard face, frowning brows, contemptuous lip, plus that of a man in his late forties. . . the very opposite of courtesy towards the sovereign but certainly very close to reality. The emperor was at war with the Parthians, present on the ground, and monetary portraits of such intensity could only have been made by engravers who had actually seen the emperor and not just an imago softened by courtiers..
The Zeugma emissions are the only ones that do not pose any difficulty in attribution since they are the only ones that bear, even if only by the three initial letters, the name of the city.. There is no known inaugural strike for this series, with a motif specific to the city occupying the entire reverse instead of the eagle, and we therefore remain without information on the tutelary deity that the inhabitants of Zeugma could have invoked..
The problem with these emissions is rather to be found in the absence of strikes attributed to the city of Apamea, much richer and more powerful, on the other side of the Euphrates River from Zeugma.. Whatever motive we decide to choose to explain the opening of some thirty workshops during Caracalla's great Parthian war, all of them should have led to strikes from Apamea if Zeugma struck..
Tax for the military treasury, political exaltation of local municipal and religious pride, no reason not to see strikes in Apamea (as indeed in Samosata, another large neighbor).
Wrong attribution of a known series that should be returned to this city or payment of the tax for the military treasury in ingots and not in locally minted coins, both hypotheses are valid.
Note that the sigmas are engraved in C.
In the TSP database maintained by Michel Prieur, eight examples are now listed, including only one in a museum, at the ANS, http://www. amnumsoc. org/lookup. cgi?string=1944. 100. 65244. from the Mayer collection, no. 388. Our example is 0818_008