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bpv_153712 - HELIOGÁBALO Tétradrachme syro-phénicien

HELIOGÁBALO Tétradrachme syro-phénicien MBC+
No disponible.
Artículo vendido en nuestra tienda
Precio : 2 900.00 €
Tipo : Tétradrachme syro-phénicien
Fecha: 218-220
Nombre del taller / ciudad: Antioche, Syrie, Séleucie et Piérie
Metal: vellón
Diámetro: 26,00 mm
Eje de acuñación: 12 h.
Peso: 15,14 g.
Grado de rareza: R3
Comentarios sobre el estado de conservación:
Minime usure de circulation, visible sur l’oreille mais flan un peu court, légèrement décentré au revers. Patine noire
N° en los catálogos de referencia :
Pedigrí:
Notre exemplaire, qui provient de la vente Frank Sternberg 1980, est le 0253_003. Cette pièce est discutée dans le Bulletin de la Société Française de Numismatique, n° 8, Octobre 1985, pages 690 - 694

Anverso


Descripción del anverso: Buste cuirassé (ptéryges bien visibles) et drapé d’Elagabal radié à gauche, les rubans de la couronne de lauriers flottant derrière la tête, vu de trois-quarts arrière, en position d’adventus ou de salut au soleil.
Leyenda del anverso: AUT K M A ... ANTwNEINOS SEB.
Traducción del anverso: Empereur César Marc Aurèle Antonin Auguste.

Reverso


Descripción del reverso: Aigle au style d’Émèse debout à droite sur une ligne de terre, les ailes déployées, la tête et queue à gauche, tenant une couronne perlée de laurier dans son bec, une étoile à huit branches entre les pattes.
Leyenda del reverso: DHMARC EX UPATOSTOB / .D. - .E..
Traducción del reverso: (Puissance tribunitienne, consul pour la deuxième fois).

Comentario


S’il est une émission exceptionnelle pour Elagabal, c’est bien celle-ci. Tant son style très proche de celui de l’atelier d’Emèse pour Caracalla que la représentation de l’empereur, nous ont fait classer cette monnaie et celles qui lui sont liées par le style à l’atelier d’Emèse et nous l’ont faite dater du tout début du règne, voire du début de la révolte contre Macrin, avant la prise de pouvoir.
La position de la main de l’empereur, lue dans une optique romaine, est une attitude d’adventus, liée à l’entrée de l’empereur dans une ville. En ce qui nous concerne, il s’agit bien plus probablement d’une salutation rituelle et religieuse, liée au culte d’Émèse. En effet, on trouve, dans les frappes d’Uranius Antonin à Emèse, exactement la même position (Prieur 1041, à ne pas confondre avec les bustes militaires où l’empereur tient épée ou sceptre) et il n’y a aucun lieu de penser qu’Uranius Antonin ait pu avoir la moindre révérence pour le symbolisme romain, tout son monnayage étant d’inspiration locale et son ambition politique étant de faire de l’Est de Rome l’Ouest de la Perse.
Autre indice du caractère religieux de la représentation : la couronne radiée. Si l’atelier de Rome attribue un sens précis à cet attribut, le doublement de la valeur fiduciaire de la monnaie, il n’en est pas du tout de même en Orient où il semble que la couronne radiée conserve son sens religieux de mise de l’empereur sous la protection du Soleil ou de la divinité solaire locale. Hors Prieur 253, on connait un seul tétradrachme radié d’Elagabal (Prieur 263), probablement une erreur de graveur (il est inconcevable que sur les 882 tétradrachmes actuellement répertoriés dans la base TSP, un seul soit radié sauf erreur. Il y a manifestement dans ces émissions une volonté de séparation des symboles politiques ou militaires - la couronne laurée - et religieux, cette émission à l’adventus avec couronne radiée).
L’aspect exceptionnel se retrouve aussi dans les poids des deux exemplaires pour lesquels celui-ci est connu, particulièrement élevés. On connait un seul coin de droit et deux coins de revers.
Les émissions d’Elagabal se classent par référence à leur graveur de revers, quand celui-ci peut être rapproché d’une émission précédente identifiée pour une ville, par le style plus généralement quand ce n’est pas le cas. On trouve une trentaine de graveurs de revers et moins d’une dizaine de graveurs de droit.
La question de savoir si les ateliers de Caracalla, encore en production sous Macrin, furent conservés ou si tous les graveurs furent regroupés à Antioche n’est pas tranchée, faute d’une analyse des liaisons de coins. On pense néanmoins que ce fut le cas, ne serait-ce que par la présence systématique du Delta Eta dans le champ du revers.
Tous les tétradrachmes officiels d’Elagabal portent la date du deuxième consulat, le hiatus entre Caracalla et le nouvel empereur étant considéré comme le premier consulat de celui-ci. À en juger par certaines émissions, les frappes se terminent certainement, dans une dégénerescence complète de l’aloi et du style, vers 220, en tous cas avant le troisième consulat.
On note que les sigma sont gravés en C.
Dans la base TSP maintenue par Michel Prieur, quatre exemplaires sont toujours répertoriés. Aucun exemplaire n’est répertorié en musée.

Historial


HELIOGÁBALO

(16/05/218-12/03/222)

Proclamado emperador el 16 de mayo de 218, Heliogábalo, solo desde agosto hasta finales de junio o principios de julio, salió de Siria para unirse a Roma. Heliogábalo se detiene en Nicomedia. Pasó todo el invierno allí y enfermó. Por lo tanto, fue en esta ciudad donde asumió su segundo consulado. Elagabal no llegará a Roma hasta julio o septiembre de 219, trayendo la piedra negra de su culto para instalarlo en su capital. Nunca volverá a Siria, rápidamente asesinado después de un reinado inigualable de bajeza y desorden..

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