fmd_142976 - Faux - Rognage de 10 francs or Napoléon III, tête laurée 1865 Strasbourg F.507A/11
No disponible.
Artículo vendido en nuestra tienda
Precio : 190.00 €
Artículo vendido en nuestra tienda
Precio : 190.00 €
Tipo : Faux - Rognage de 10 francs or Napoléon III, tête laurée
Fecha: 1865
Nombre del taller / ciudad: Strasbourg
Metal: oro
Milésimas de pureza : 900 ‰
Diámetro: 19 mm
Eje de acuñación: 6 h.
Peso: 2,96 g.
Canto: cannelée
Grado de rareza: R2
Comentarios sobre el estado de conservación:
Usure régulière de circulation sur l’ensemble des reliefs. Exemplaire cependant convenable
N° en los catálogos de referencia :
Anverso
Titulatura del anverso: NAPOLEON III - EMPEREUR .
Descripción del anverso: Tête laurée à droite ; signé BARRE au-dessous.
Reverso
Titulatura del reverso: EMPIRE FRANCAIS// BB .
Descripción del reverso: 10/ FRANCS/ 1865 dans une couronne formée de deux branches de laurier.
Comentario
Un cas semblable de rognage a été étudié dans le BN n° 20 page 7. Le diamètre de cet exemplaire plus petit (18 mm au lieu de 19), son poids plus léger (2,96 g au lieu de 3,2258 g) et surtout la forme de sa tranche sont identiques à ceux de la pièce décrite dans l’article du BN (il s’agissait d’une 1862 A). Cette pièce est authentique mais elle a été applatie donc truquée à l’époque, ce qui lui confère un intérêt réel de collection comme « truqué pour servir ». Le principe est simple. Il suffit aux fraudeurs de prendre une pièce de circulation, de la presser contre du bois dur ou contre du plomb et de la serrer très fortement. Une fois écrasée, on récupère de l’or en gagnant un demi-millimètre (pas plus, pour éviter que la pièce soit refusée dans le commerce après sa remise en circulation !), en coupant le tour puis on lui fait une nouvelle tranche cannelée afin de peaufiner le travail. Enfin la pièce repart en circulation, délestée de 0,25 grammes d’or, soit environ 1 franc. Pratiquée à une échelle semi-industrielle, par exemple avec la complicité d’un caissier de banque, l’opération peut se révéler très rentable à une époque où le SMIC tourne autour de 100 francs par mois. Une dernière question subsite enfin : cette pièce a-t-elle été fabriquée par le même faussaire qui a fait celle de l’article paru dans le BN ? Cela est tout à fait possible bien que nous n’en ayons pas la preuve.