E-auction 179-112547 - bpv_308904 - FELIPE I EL ARABE Tétradrachme syro-phénicien
Usted debe firmar y ser un comprador aprobado para pujar, Inicia sesión para pujar. Las cuentas están sujetas a la aprobación y el proceso de aprobación se alcanzan dentro de las 48 horas. No espere hasta el día en una venta se cierra el registro.Al hacer una oferta en este artículo usted está firmando un contrato jurídicamente vinculante para comprar este artículo y haga clic en «oferta» constituye una aceptación de los términos de uso de e-auctions de cgb.fr.
La subasta debe ser colocado en euros enteros cantidades venta only.The se cerrará en el momento en la descripción del artículo, no se ejecutarán las ofertas recibidas en el sitio después de la hora de cierre. Veces Transmition pueden variar y las ofertas pueden ser rechazadas si espera a los últimos segundos. Para más información envie el FAQ.
SIN GASTOS PARA LOS COMPRADORES.
SIN GASTOS PARA LOS COMPRADORES.
Valoración : | 220 € |
Precio : | 74 € |
Oferta más alta : | 78 € |
Fecha de fin de la venta : | 19 septiembre 2016 14:54:30 |
participantes : | 6 participantes |
Tipo : Tétradrachme syro-phénicien
Fecha: 248
Nombre del taller / ciudad: Antioche, Syrie, Séleucie et Piérie
Metal: vellón
Diámetro: 28,00 mm
Eje de acuñación: 6 h.
Peso: 13,31 g.
Grado de rareza: R3
Comentarios sobre el estado de conservación:
Bon centrage et frappe, flan étroit, belles surfaces d’origine brillantes, petites taches superficielles
N° en los catálogos de referencia :
Pedigrí:
Cet exemplaire, qui est le 0350_006 de la base TSP, provient des plateaux de Serge Berdah en 2005
Anverso
Descripción del anverso: Buste nu à gauche, radié, l’un des rubans tombant sur l’épaule, vu de trois quarts en arrière.
Leyenda del anverso: AUTOK K M IOUL FILIPPOS SEB, (Autokratoros Kaisaros Markos Ioulios Filippos Sebastos)
Traducción del anverso: (L’empereur césar Marc Jules Philippe auguste).
Reverso
Titulatura del reverso: ANTIOXIA / S|C À L’EXERGUE.
Descripción del reverso: Aigle debout à droite, les ailes déployées, tête à droite et queue à gauche, tenant une couronne feuillée dans son bec.
Leyenda del reverso: DHMARC - EX OUSIAS UPATOG
Traducción del reverso: (Revêtu de la puissance tribunitienne / Consul pour la troisième fois / avec l’accord du Sénat d’Antioche).
Comentario
Les bustes nus héroïques sont particulièrement rares mais se rencontrent aux 3e et 4e consulat, pour Philippe Père, toujours buste à gauche et pour Philippe II, toujours buste à droite. Notons à ce propos que les Prieur 417 et 418 ont été supprimés (mauvaise lecture d’images de Capharnaum, il s’agit de Philippe II).
On ne connait pas de Philippe César en buste nu, ni de buste nu avec couronne laurée : pourrait-on rapprocher à cette époque, à Antioche, la frappe de bustes nus avec une divinisation impériale solaire ? En revanche, chaque émission de bustes nus comporte aigle à droite ou aigle à gauche au revers.
Il est d’ailleurs tout à fait possible que les bustes nus des 3e et 4e consulats soient chronologiquement consécutifs car les aigles de revers de l’émission du 3e consulat sont du style typique du 4e, seulement parfois observé au 3e. Là encore, l’analyse des liaisons de coins de droit sera nécessaire.
En abordant les frappes du 3e consulat, on remarque l’absence complète de frappes datées du deuxième consulat, bien que le deuxième consulat de Philippe existe indubitablement à Rome, y compris sur les émissions monétaires. Interruption des frappes ou comput différent à Antioche qu’à Rome ? Nous penchons pour la deuxième solution, pour deux raisons.
Tout d’abord la continuité stylistique : tant pour les revers que pour les droits, il n’y a pas de rupture, alors que l’on aurait pu présumer une certaine normalisation après une interruption des frappes. De plus, celle-ci se produira effectivement pour les frappes datées du quatrième consulat avec un style d’aigle unique, suivie à la fin par une nouveauté encore plus marquante, l’introduction d’officines indiquées sur les monnaies.
Ensuite, il existe à Antioche de très nombreuses frappes datées d’un quatrième consulat de Philippe l’Arabe dont nous ne trouvons pas trace à Rome. Il est extrêmement regrettable que les quelques informations dont nous disposons sur le Sénat d’Antioche soient largement plus tardives (4e et 5e siècle) car les émissions de tétradrachmes laissent à penser que non seulement le Sénat d’Antioche manifestait son indépendance envers Rome en frappant de l’argent avec la titulature “SC / ANTIOXIA” mais encore qu’il avait son propre comput impérial sous Philippe.
L’apparition de cette exergue et la disparition de la palme sont caractéristiques des 3e et 4e consulat mais les styles des aigles ne se normaliseront qu’au 4e.
On note que les sigma sont gravés en C.
Dans la base TSP maintenue par Michel Prieur, huit exemplaires sont maintenant répertoriés pour ce type, dont un en musée, à Yale ex Doura.
On ne connait pas de Philippe César en buste nu, ni de buste nu avec couronne laurée : pourrait-on rapprocher à cette époque, à Antioche, la frappe de bustes nus avec une divinisation impériale solaire ? En revanche, chaque émission de bustes nus comporte aigle à droite ou aigle à gauche au revers.
Il est d’ailleurs tout à fait possible que les bustes nus des 3e et 4e consulats soient chronologiquement consécutifs car les aigles de revers de l’émission du 3e consulat sont du style typique du 4e, seulement parfois observé au 3e. Là encore, l’analyse des liaisons de coins de droit sera nécessaire.
En abordant les frappes du 3e consulat, on remarque l’absence complète de frappes datées du deuxième consulat, bien que le deuxième consulat de Philippe existe indubitablement à Rome, y compris sur les émissions monétaires. Interruption des frappes ou comput différent à Antioche qu’à Rome ? Nous penchons pour la deuxième solution, pour deux raisons.
Tout d’abord la continuité stylistique : tant pour les revers que pour les droits, il n’y a pas de rupture, alors que l’on aurait pu présumer une certaine normalisation après une interruption des frappes. De plus, celle-ci se produira effectivement pour les frappes datées du quatrième consulat avec un style d’aigle unique, suivie à la fin par une nouveauté encore plus marquante, l’introduction d’officines indiquées sur les monnaies.
Ensuite, il existe à Antioche de très nombreuses frappes datées d’un quatrième consulat de Philippe l’Arabe dont nous ne trouvons pas trace à Rome. Il est extrêmement regrettable que les quelques informations dont nous disposons sur le Sénat d’Antioche soient largement plus tardives (4e et 5e siècle) car les émissions de tétradrachmes laissent à penser que non seulement le Sénat d’Antioche manifestait son indépendance envers Rome en frappant de l’argent avec la titulature “SC / ANTIOXIA” mais encore qu’il avait son propre comput impérial sous Philippe.
L’apparition de cette exergue et la disparition de la palme sont caractéristiques des 3e et 4e consulat mais les styles des aigles ne se normaliseront qu’au 4e.
On note que les sigma sont gravés en C.
Dans la base TSP maintenue par Michel Prieur, huit exemplaires sont maintenant répertoriés pour ce type, dont un en musée, à Yale ex Doura.