bpv_154337 - TRAJANO DECIO Tétradrachme syro-phénicien
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Artículo vendido en nuestra tienda (2014)
Precio : 450.00 €
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Precio : 450.00 €
Tipo : Tétradrachme syro-phénicien
Fecha: 250
Nombre del taller / ciudad: Antioche, Syrie, Séleucie et Piérie
Metal: vellón
Diámetro: 28 mm
Eje de acuñación: 1 h.
Peso: 14,60 g.
Grado de rareza: R2
Comentarios sobre el estado de conservación:
Pas d’usure, jolies surfaces d’origine mais très légèrement piquées, frappe légèrement décentrée au droit sur un flan oblong
N° en los catálogos de referencia :
Pedigrí:
Cet exemplaire, qui provient de la vente Gorny 142 du 10 octobre 2005 lot 3461 est le 0513_008 de la base TSP
Anverso
Descripción del anverso: Buste radié et cuirassé de Trajan Dèce à gauche, cuirasse aux épaulettes et cou décorés au-dessus d’un plastron lisse, avec balteus, un globule sous le buste, vu de trois quarts en avant (B1).
Leyenda del anverso: AUT K G ME KU DEKIOS TRAIANOS SEB
Traducción del anverso: (L’empereur césar Caius Messius Quintus Dèce Trajan auguste).
Reverso
Titulatura del reverso: S C À L’EXERGUE.
Descripción del reverso: Aigle debout à droite sur une palme, les ailes déployées, tête à droite et queue à gauche, tenant une couronne feuillée dans son bec.
Leyenda del reverso: DHMARC EX OUSIAS
Traducción del reverso: (Revêtu de la puissance tribunitienne / avec l’accord du Sénat d’Antioche).
Comentario
Le gros des émissions de Trajan Dèce porte une titulature avec son nom (Dèce) et son surnom adopté (Trajan). Ces émissions se répartissent sur deux années que l’on distingue par l’ordre nom/surnom dans la titulature. Nous connaissons l’ordre par comparaison avec les émissions d’Alexandrie où la même inversion se produit dans la titulature mais où les frappes sont datées (1ere ou 2e année).
Comme pour les émissions inaugurales, l’exergue ANTIOXIA des 3e et 4e consulats de Philippe disparaît et est remplacée par la palme, en usage avant le troisième consulat de Philippe. Faut-il en déduire que le financement des émissions changea et retourna aux autorités provinciales alors qu’elles auraient été assumées par la ville durant les 3e et 4e consulats de Philippe ? Il faut se rappeler que le frère de Philippe, Priscus, installé à Antioche pendant tout le règne avec tous les pouvoirs (y compris le titre de Rector Orientis !) avait peut-être obligé la ville à financer les émissions monétaires ; la source de son pouvoir disparue (on ignore sa fin) on peut imaginer que la ville se débarrassa du fardeau qui revint donc aux nouvelles autorités provinciales, trop heureuses de manifester leur allégeance au nouveau pouvoir par des émissions monétaires à son effigie.
Le choix adopté dans le Prieur, mettre tous les bustes particuliers à part, quelque soit leur officine, rend la lecture des émissions difficile et ne serait plus adopté aujourd’hui, au profit d’un classement par officines.
En effet, si le buste type, lauré, drapé et cuirassé prédomine très largement, on ne peut percevoir la logique de gravure des bustes exceptionnels qu’en fonction de leur présence où non dans des officines. Ce reclassement devra être fait.
On note que les sigma sont gravés en C.
Dans la base TSP maintenue par Michel Prieur, onze exemplaires sont maintenant répertoriés pour ce type, un en musée, à Gaziantep.
Comme pour les émissions inaugurales, l’exergue ANTIOXIA des 3e et 4e consulats de Philippe disparaît et est remplacée par la palme, en usage avant le troisième consulat de Philippe. Faut-il en déduire que le financement des émissions changea et retourna aux autorités provinciales alors qu’elles auraient été assumées par la ville durant les 3e et 4e consulats de Philippe ? Il faut se rappeler que le frère de Philippe, Priscus, installé à Antioche pendant tout le règne avec tous les pouvoirs (y compris le titre de Rector Orientis !) avait peut-être obligé la ville à financer les émissions monétaires ; la source de son pouvoir disparue (on ignore sa fin) on peut imaginer que la ville se débarrassa du fardeau qui revint donc aux nouvelles autorités provinciales, trop heureuses de manifester leur allégeance au nouveau pouvoir par des émissions monétaires à son effigie.
Le choix adopté dans le Prieur, mettre tous les bustes particuliers à part, quelque soit leur officine, rend la lecture des émissions difficile et ne serait plus adopté aujourd’hui, au profit d’un classement par officines.
En effet, si le buste type, lauré, drapé et cuirassé prédomine très largement, on ne peut percevoir la logique de gravure des bustes exceptionnels qu’en fonction de leur présence où non dans des officines. Ce reclassement devra être fait.
On note que les sigma sont gravés en C.
Dans la base TSP maintenue par Michel Prieur, onze exemplaires sont maintenant répertoriés pour ce type, un en musée, à Gaziantep.