fme_593947 - ALEMANIA Denier à épouser
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Artículo vendido en nuestra tienda (2022)
Precio : 900.00 €
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Tipo : Denier à épouser
Fecha: n.d.
Metal: oro
Diámetro: 22 mm
Eje de acuñación: 12 h.
Peso: 3,5 g.
Canto: lisse
Comentarios sobre el estado de conservación:
Beaux reliefs. Patine hétérogène avec des taches noires
N° en los catálogos de referencia :
Pedigrí:
Cet exemplaire provient de la Collection Terisse
Anverso
Titulatura del anverso: ALSO WIRD GESEGNET. WERDEN HERRN FURCHTET.
Descripción del anverso: Couple se tenant par la main devant des vignes.
Traducción del anverso: Également béni sera craint par le seigneur.
Reverso
Titulatura del reverso: * EIN VERNUNFTIG WEIB KOMMT VON HERRN.
Descripción del reverso: Sous le nom de Dieu en hébreu radié, un coeur tenu par deux mains émergeant de nuages. Couple d’oiseau posé sur un rameau à l’exergue.
Traducción del reverso: Une femme raisonnable vient du seigneur.
Comentario
La rareté de ces deniers à épouser en or, s’explique probablement par la valeur qu’ils représentaient. Ils sont de même métal, module et poids que le ducat. Celui-ci, en Prusse valait 240 Kreuzer. Ce qui représentait, vers 1750 à Francfort, l’équivalent d’un peu plus de 5 jours de pension complète dans une bonne auberge, donc plus de 2 mois pour le treizain complet !
Il est évident que seuls les personnages puissants avaient accès à ces treizains. Ils étaient peut être, à l’instar des thalers de Hambourg aux «noces de Cana», échangeables contre des ducats officiels. Le fait qu’ils soient au module et au poids du ducat n’est certainement pas le fait du hasard !
Nous ne pouvons, malheureusement, pas faire de comparaison avec ce qui se passait en France car les quelques écrits qui parlent des noces royales font mention de véritables monnaies, mais de valeurs très différentes et parfois même il s’agissait de pièces étrangères. (cf. ouvrage d’Henri Terisse.
Il est évident que seuls les personnages puissants avaient accès à ces treizains. Ils étaient peut être, à l’instar des thalers de Hambourg aux «noces de Cana», échangeables contre des ducats officiels. Le fait qu’ils soient au module et au poids du ducat n’est certainement pas le fait du hasard !
Nous ne pouvons, malheureusement, pas faire de comparaison avec ce qui se passait en France car les quelques écrits qui parlent des noces royales font mention de véritables monnaies, mais de valeurs très différentes et parfois même il s’agissait de pièces étrangères. (cf. ouvrage d’Henri Terisse.