fme_412163 - SEGUNDO IMPERIO FRANCES Médaille pour l’endiguement de la Seine Maritime
No disponible.
Artículo vendido en nuestra tienda (2016)
Precio : 180.00 €
Artículo vendido en nuestra tienda (2016)
Precio : 180.00 €
Tipo : Médaille pour l’endiguement de la Seine Maritime
Fecha: 1858
Nombre del taller / ciudad: 76 - Rouen
Metal: bronce
Diámetro: 67,5 mm
Eje de acuñación: 12 h.
Acuñador DOMARD Joseph-François (1792-1858)
Peso: 152 g.
Canto: lisse + main BRONZE
Comentarios sobre el estado de conservación:
Superbe médaille avec de beaux reliefs et un bel éclat. Ancienne inscription à l’encre 800 devant le front de l’Empereur
Anverso
Titulatura del anverso: NAPOLÉON III EMPEREUR.
Descripción del anverso: Tête nue de Napoléon III à gauche.
Reverso
Descripción del reverso: Légende circulaire, avec 20 lignes horizontales au centre.
Comentario
Joseph-François Domard (1792 - 1858) était un graveur médailleur et graveur de monnaies. Il fut élève de l'École nationale supérieure des beaux-arts de Paris en 1810. En 1810 il obtint le deuxième Prix de Rome catégorie Gravure en médaille et pierre fine.
Domard est particulièrement connu pour sa gravure de la série monétaire de Louis-Philippe.
Plusieurs jours pouvaient s’avérer nécessaires pour s’affranchir des 120 km qui séparent le port de Rouen de son estuaire. Handicap évident pour les commerçants rouennais, d’autant plus que le port du Havre se développait à la pointe du pays de Caux et que, révolution industrielle oblige, le chemin de fer, en 1847, allait relier d’un trait les deux cités normandes, mettant à mal le port de Rouen dont les accès demeuraient préoccupants (malgré cela, Rouen demeurait, en 1840, le premier port de France pour le cabotage). D’où la mobilisation de la Chambre de Commerce de Rouen, au milieu du XIXe, pour obtenir du Parlement des crédits indispensables pour un aménagement du lit du fleuve. La célèbre intervention de Lamartine devant la Chambre des Députés – il était venu remplacer au pied levé le député chargé de présenter le projet et malencontreusement tombé malade le matin même – permit de faire voter les 2 millions de francs nécessaires à la construction des premiers endiguements (loi du 8 mai 1846).
Les travaux, commencés à la fin de 1847, donnèrent, 20 ans plus tard, des résultats plus qu’encourageants et permirent une augmentation des tirants d’eau admissibles, à l’origine de la progression fulgurante du trafic rouennais. Les vapeurs, dont la vitesse n’était pas inférieure à 8/9 nœuds, purent désormais monter du Havre à Rouen en une douzaine d’heures de jour comme de nuit. Soulignons que, jusqu’en 1890, la navigation en estuaire n’était pratiquée que de jour, les pilotes ayant l’obligation d’éviter les bancs à partir d’amers très précis (par recoupement de repères à terre souvent invisibles de nuit, tels que clochers d’églises, arbres remarquables, bâtiments agricoles…). C’est en mai 1890 que le Chef du pilotage, Amédée Dormoy, eut l’idée d’expérimenter un système d’éclairage installé sur des canots pontés; cette amélioration, combinée à une parfaite connaissance de l’emplacement fluctuant des endroits sensibles, permit de s’affranchir définitivement de la contrainte nocturne, en attendant la mise en place d’un balisage devenu incontournable..
Domard est particulièrement connu pour sa gravure de la série monétaire de Louis-Philippe.
Plusieurs jours pouvaient s’avérer nécessaires pour s’affranchir des 120 km qui séparent le port de Rouen de son estuaire. Handicap évident pour les commerçants rouennais, d’autant plus que le port du Havre se développait à la pointe du pays de Caux et que, révolution industrielle oblige, le chemin de fer, en 1847, allait relier d’un trait les deux cités normandes, mettant à mal le port de Rouen dont les accès demeuraient préoccupants (malgré cela, Rouen demeurait, en 1840, le premier port de France pour le cabotage). D’où la mobilisation de la Chambre de Commerce de Rouen, au milieu du XIXe, pour obtenir du Parlement des crédits indispensables pour un aménagement du lit du fleuve. La célèbre intervention de Lamartine devant la Chambre des Députés – il était venu remplacer au pied levé le député chargé de présenter le projet et malencontreusement tombé malade le matin même – permit de faire voter les 2 millions de francs nécessaires à la construction des premiers endiguements (loi du 8 mai 1846).
Les travaux, commencés à la fin de 1847, donnèrent, 20 ans plus tard, des résultats plus qu’encourageants et permirent une augmentation des tirants d’eau admissibles, à l’origine de la progression fulgurante du trafic rouennais. Les vapeurs, dont la vitesse n’était pas inférieure à 8/9 nœuds, purent désormais monter du Havre à Rouen en une douzaine d’heures de jour comme de nuit. Soulignons que, jusqu’en 1890, la navigation en estuaire n’était pratiquée que de jour, les pilotes ayant l’obligation d’éviter les bancs à partir d’amers très précis (par recoupement de repères à terre souvent invisibles de nuit, tels que clochers d’églises, arbres remarquables, bâtiments agricoles…). C’est en mai 1890 que le Chef du pilotage, Amédée Dormoy, eut l’idée d’expérimenter un système d’éclairage installé sur des canots pontés; cette amélioration, combinée à une parfaite connaissance de l’emplacement fluctuant des endroits sensibles, permit de s’affranchir définitivement de la contrainte nocturne, en attendant la mise en place d’un balisage devenu incontournable..