fjt_806623 - NORD DE LA FRANCE (NOBLESSE ET VILLES DU...) Frappe locale de Geneviève d’Urfé pour Croy ? 1635
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Tipo : Frappe locale de Geneviève d’Urfé pour Croy ?
Fecha: 1635
Metal: latón
Diámetro: 22 mm
Eje de acuñación: 3 h.
Canto: lisse
Grado de rareza: R2
N° en los catálogos de referencia :
Pedigrí:
Jeton provenant de la Collection MARINECHE
Anverso
Titulatura del anverso: LOVIS. XIII. R. D. FRAN. E. NA.
Descripción del anverso: Écu de France couronné et entouré des deux colliers des ordres du Roi.
Traducción del anverso: Louis XIII roi de France et de Navarre.
Reverso
Titulatura del reverso: CONCVTIOR. VNDIQUE. ERVSTRA. ; À L'EXERGUE : 1635.
Descripción del reverso: Une bouée sur la mer (?).
Traducción del reverso: En vain, je suis secoué de tous côtés.
Comentario
À l’aspect, il ne semble pas crédible que ce jeton ait été frappé à la Monnaie de Paris mais ce n’est pas un jeton allemand. Aurait-il été frappé à l’atelier où la famille de Croy fabriquait ses propres jetons (voir nos fjt_012384, fjt_116188 ou fjt_03541 ) puisque c’est ce revers qui est choisi par Geneviève d’Urfé pour sa médaille à portrait ?
Geneviève d'Urfé était la nièce d'Honoré d'Urfé, l'auteur de l'Astrée. Elle épousa Charles-Alexandre de Croy en 1617, lequel mourut en 1624 et sa médaille, voir Picqué, RBN (1897), p. 74; Forrer, II, p. 295 dont un exemple a été vendu par la maison Elsen, voir http://www.elsen.be/index.aspx?tabindex=15&tabid=30&productid=206895&directoryid=+4106&ctrl=auction101detailsX présente un revers quasi identique à notre jeton.
Le modèle de ce revers devise incluse se retrouve sur un jeton français sans discussion, inédit au Feuardent et frappé en 1634, voir notre fjt_230019. Malheureusement, l’interprétation du type est difficile, Feuardent hésite entre une bouée ou un radeau sur la mer, l’auteur de la médaille de Croy a vu - et gravé - une chausse-trappe dans un champ mais la forme les vents et la légende sont bien identiques. Il faudra attendre un exemplaire superbe pour conclure.
Notons que la faute d’orthographe que signale Feuardent à la référence 12211 (ERVSTRA) ne se retrouve pas sur notre exemplaire ce qui indique deux coins de revers (voir notre fjt_230020, avec la faute). Piège habituel, c’est en signalant une erreur de Feuardent en fait une, datant le jeton de 1935.
From the looks of it, it doesn't seem credible that this token was minted at the Paris Mint, but it is not a German token.. Could it have been struck in the workshop where the Croy family made their own tokens (see our fjt_012384, fjt_116188 or fjt_03541) since it is this reverse that was chosen by Geneviève d'Urfé for her portrait medal? Geneviève d'Urfé was the niece of Honoré d'Urfé, the author of l'Astrée. She married Charles-Alexandre de Croy in 1617, who died in 1624 and his medal, see Picqué, RBN (1897), p.. 74; Forrer, II, p. 295, one example of which was sold by Elsen, see http://www. elsen. be/index. aspx?tabindex=15&tabid=30&productid=206895&directoryid=+4106&ctrl=auction101detailsX has a reverse almost identical to our token.
The model of this reverse motto included is found on a French token without discussion, unpublished at Feuardent and struck in 1634, see our fjt_230019. Unfortunately, the interpretation of the type is difficult, Feuardent hesitates between a buoy or a raft on the sea, the author of the Croy medal saw - and engraved - a caltrop in a field but the shape, the winds and the legend are identical. We will have to wait for a superb example to conclude.
Note that the spelling mistake that Feuardent points out in reference 12211 (ERVSTRA) is not found on our example, which indicates two reverse dies (see our fjt_230020, with the mistake). A common trap is to point out an error by Feuardent, which actually makes one, dating the token from 1935.
Geneviève d'Urfé était la nièce d'Honoré d'Urfé, l'auteur de l'Astrée. Elle épousa Charles-Alexandre de Croy en 1617, lequel mourut en 1624 et sa médaille, voir Picqué, RBN (1897), p. 74; Forrer, II, p. 295 dont un exemple a été vendu par la maison Elsen, voir http://www.elsen.be/index.aspx?tabindex=15&tabid=30&productid=206895&directoryid=+4106&ctrl=auction101detailsX présente un revers quasi identique à notre jeton.
Le modèle de ce revers devise incluse se retrouve sur un jeton français sans discussion, inédit au Feuardent et frappé en 1634, voir notre fjt_230019. Malheureusement, l’interprétation du type est difficile, Feuardent hésite entre une bouée ou un radeau sur la mer, l’auteur de la médaille de Croy a vu - et gravé - une chausse-trappe dans un champ mais la forme les vents et la légende sont bien identiques. Il faudra attendre un exemplaire superbe pour conclure.
Notons que la faute d’orthographe que signale Feuardent à la référence 12211 (ERVSTRA) ne se retrouve pas sur notre exemplaire ce qui indique deux coins de revers (voir notre fjt_230020, avec la faute). Piège habituel, c’est en signalant une erreur de Feuardent en fait une, datant le jeton de 1935.
From the looks of it, it doesn't seem credible that this token was minted at the Paris Mint, but it is not a German token.. Could it have been struck in the workshop where the Croy family made their own tokens (see our fjt_012384, fjt_116188 or fjt_03541) since it is this reverse that was chosen by Geneviève d'Urfé for her portrait medal? Geneviève d'Urfé was the niece of Honoré d'Urfé, the author of l'Astrée. She married Charles-Alexandre de Croy in 1617, who died in 1624 and his medal, see Picqué, RBN (1897), p.. 74; Forrer, II, p. 295, one example of which was sold by Elsen, see http://www. elsen. be/index. aspx?tabindex=15&tabid=30&productid=206895&directoryid=+4106&ctrl=auction101detailsX has a reverse almost identical to our token.
The model of this reverse motto included is found on a French token without discussion, unpublished at Feuardent and struck in 1634, see our fjt_230019. Unfortunately, the interpretation of the type is difficult, Feuardent hesitates between a buoy or a raft on the sea, the author of the Croy medal saw - and engraved - a caltrop in a field but the shape, the winds and the legend are identical. We will have to wait for a superb example to conclude.
Note that the spelling mistake that Feuardent points out in reference 12211 (ERVSTRA) is not found on our example, which indicates two reverse dies (see our fjt_230020, with the mistake). A common trap is to point out an error by Feuardent, which actually makes one, dating the token from 1935.